L’infarctus du myocarde, appelée généralement crise cardiaque a pour origine la destruction d’une partie du myocarde (le muscle du cœur). Il se produit lors d’une mauvaise circulation du sang ce qui a pour conséquence un mauvais fonctionnement de l’artère coronaire, abîmant ainsi le muscle cardiaque. Si le syndrome est aigu, il est mortel dans la majorité des cas. Lorsque les premiers signes apparaissent, il est primordial de suivre un traitement à long terme.
Infarctus, reconnaître les facteurs de risques et symptômes
Généralement, le risque d’être victime d’un infarctus est en liaison directe avec l’âge. Le risque est notamment plus élevé chez les sujets de sexe masculin. Les facteurs de risques sont nombreux. Il peut s’agir d’antécédent familial ou de mauvaises habitudes du patient comme la consommation de tabac ou d’alcool. Ces derniers ont tendance à favoriser l’athérosclérose ce qui produit des effets néfastes sur le cœur. Le risque d’infarctus est diagnostiqué lorsque le patient commence à ressentir une douleur insupportable au niveau de la poitrine, une sensation d’écrasement accompagné d’essoufflement et de sueur froide. Parfois, le sujet peut même perdre conscience.
Infarctus, comment le prendre en charge ?
La première manière de limiter les risques d’infarctus est d’éviter les facteurs de risques (tabac, alcool…). Le patient peut également contrôler et enregistrer son rythme cardiaque. Pour ce faire, le sujet peut avoir recours à l’ECG ou l’électrocardiogramme. Il est nécessaire de recourir à cette pratique dès qu’une douleur au niveau du thorax se fait sentir. Les battements du cœur sont enregistrés grâce aux électrodes posées sur certaines parties du corps du patient. Le patient n’a rien à craindre, l’examen se fait rapidement et sans douleur. Plusieurs personnes ont déjà eu recours à cette méthode afin de diagnostiquer l’infarctus du myocarde. De plus, il peut servir à diagnostiquer d’autres pathologies liées à l’activité cardiaque.