Bien qu’encore méconnue de bon nombre de gens, l’apnée du sommeil est une maladie qui affecte pas moins de 3% d’enfants. De quel syndrome s’agit-il exactement ? Sous quels aspects se manifestent ses symptômes ? Qu’en est-il de ses causes et de ses conséquences ?
L’apnée du sommeil, c’est quoi ?
Il s’agit d’une l’obstruction des voies respiratoires bloquant ainsi la pénétration de l’air dans les poumons. Les enfants qui ont en sont atteints ronflent habituellement la nuit du fait qu’ils peinent à respirer correctement. Des pauses respiratoires fréquentes d’une durée de 10 à 30 secondes s’ajoutent aux ronflements.
Les principaux symptômes
Le ronflement intense est le premier signe annonciateur d’un cas d’apnée de sommeil chez un enfant âgé entre 6 et 12 ans. Ses sommeils tendent également à être très mouvementés. Le fait qu’un enfant grince fréquemment ses dents peut également être dû à cette maladie. Un petit jeune âgé de 10 ans qui fait encore pipi au lit est aussi susceptible d’être sujet à ce syndrome.
Les différentes causes de l’apnée du sommeil
Le blocage nasal est l’une des principales causes de l’apnée du sommeil infantile. A noter que les parois nasales peuvent être obstruées dans la mesure où les cornets sont de tailles importantes. La rhinite et la sinusite sont également à l’origine de cette obstruction. Des amygdales de grand volume gênent également les enfants surtout la nuit quand ils dorment. Mais le fait d’être obèse, d’avoir une région mandibulaire légèrement étroite peut parfaitement causer l’apnée du sommeil. L’asthme et les cas d’allergies favorisent, en outre, la contraction de cette maladie
Quelles sont les conséquences de l’apnée du sommeil ?
Les enfants sujets à ce syndrome souffrent souvent d’un trouble du sommeil. Ne dormant pas suffisamment assez, ces petits se réveillent donc dans un important état de fatigue. Des troubles comportementaux se traduisant sous forme d’une irritabilité ou d’une hyperactivité persistante découlent également de l’apnée du sommeil. Par ailleurs, cette maladie impacte négativement sur le développement psychologique de l’enfant malade.