La surdité se manifeste par la difficulté à entendre. Toutefois, le degré de surdité peut être différent chez chaque patient. Mais quand faut-il adopter un appareil auditif ? Découvrez ici les réponses.
Porter un appareil auditif en fonction du degré de surdité
Pour savoir si l’on souffre de surdité, il faut d’abord faire un test d’audition auprès d’un professionnel. L’objectif des tests est d’établir un diagnostic pour découvrir la nature de la gêne afin de déterminer les traitements adéquats. Le degré de surdité est toujours mesuré en décibels. Une ouïe en bon état est capable d’entendre une tonalité inférieure à 20 dB. S’il y a une perte d’audition de 20 à 39 dB, la surdité est dite légère. Si la perte auditive est de 40 à 69 dB, la surdité est moyenne. Si elle est de 70 à 89 dB, on parle de surdité grave ou sévère. Enfin, si la perte d’audition est à plus de 90 dB, il s’agit d’une surdité profonde. Le patient n’entend alors que les sons extrêmement forts. Si le test révèle une surdité moyenne, grave ou profonde, le patient devrait envisager le port d’un appareil auditif. À noter que pour avoir une aide auditive adéquate, il faut consulter un expert avant de se procurer le modèle adéquat en magasin d’appareil auditif ou en ligne.
Les appareils auditifs les plus discrets
Avec le développement technologique, le marché propose aujourd’hui des appareils auditifs très discrets. Le plus discret est l’appareil intra-auriculaire. Celui-ci s’installe à l’intérieur de l’oreille, dans le conduit auditif. Cet appareil est invisible et fonctionne avec une oreillette en coque qui est fabriquée sur mesure et qui est placée dans l’oreille. Il convient aux patients portant des lunettes, aux personnes ayant une surdité moyenne qui veulent un appareil plus discret et plus esthétique.
Bon à savoir : l’appareil auditif invisible n’est pas adapté aux patients dont le conduit auditif est trop étroit.